Un exemple concret de mauvaise pratique en matière de street marketing…
Cette malheureuse cabine téléphonique a été photographiée par l’un de nos troopers le 3 mars 2016 à 16h54, à Lille.
Regardez bien à quoi elle ressemble aujourd’hui. C’est la conséquence de deux années d’affichage sauvage, le contre exemple absolu de ce que le street marketing doit exprimer dans la rue…
Ce véritable carnage n’est pas imputable à la Mairie de Lille, qui -rappelons le- applique l’une des meilleures politiques en France à l’égard de la pollution publicitaire.
Le problème est ailleurs. En effet, dans le cadre de la loi Macron, les cabines téléphoniques ne font plus partie du « service public universel » depuis 2015 et donc, ne sont plus entretenues. Elles vont toutes disparaître du paysage urbain avant la fin 2017, mais d’ici là, elles vont continuer à subir ce genre de traitement sans que quiconque ne puisse agir, à part les annonceurs et nous, les agences de street marketing.
La rue est à tout le monde, mais chacun doit la respecter !
Si l’on veut continuer à pouvoir y communiquer, il n’y a qu’une seule solution : refuser catégoriquement de produire ou de faire produire ce type de pollution publicitaire.
N’oublions jamais que pour séduire sa cible et faire passer son message, l’action de street marketing ou de guerilla doit apporter ce petit plus qui colore la ville, elle doit animer notre vie et non en altérer le panorama…
Notre métier est noble, alors ne le détruisons pas !